Féminisme : des enjeux politiques pour le XXI° siècle

Conférence pour la rencontre internationale des femmes iraniennes, Juillet 2010

40° anniversaire : quel est l’héritage du MLF ?

Nous fêtons en 2010 le quarantième anniversaire du MLF. Nous voulons ainsi défendre notre héritage et faire revivre les questions posées par le MLF. L’histoire du MLF est mal connue et surtout elle a été déformée par une idéologie dominante « post féministe », qui dit que le féminisme passé  a été utile ; mais qu’il a gagné, et que toute revendication supplémentaire serait excessive. Alors que nous pensons que Le combat féministe est toujours d’actualité, que les enjeux ont changé ; mais sont tout aussi importants.

 

Le Mouvement de Libération des femmes, fait partie d’une longue histoire du féminisme. A ses débuts, il ignorait totalement cette histoire, parce que l’Histoire de France n’avait pas gardé trace de ses combats et avait souvent caricaturé les féministes. L’histoire des femmes et de leurs luttes pour l’égalité des droits n’a été redécouverte que par les travaux des historiennes féministes depuis les années 1970. C’est pourquoi nous sommes si attachées aujourd’hui à conserver les traces de cette histoire et à faire connaître la nôtre.

 

Le  féminisme a d’abord revendiqué pour les femmes l’égalité des droits (droits civils, citoyenneté)  en vertu des principes d’égalité proclamés par la Révolution (l’universalité des Droits de l’Homme), puis par la République (le suffrage universel ; Liberté, Egalité, Fraternité). Il a affirmé le droit des femmes à l’éducation et au travail, en conquérant les positions interdites aux femmes. La lutte a été très longue et difficile (par exemple en France près d’un siècle entre le suffrage dit universel –celui des hommes 1848- et le droit de vote pour les femmes en 1944). Et le rôle de celles qui s’était battues a été minimisé et nié, comme s’il s’était produit une évolution naturelle.

Le Mouvement des années1970 a pris la suite du même combat, mais par un autre bout. Il s’est battu, non plus pour des droits égaux (qui étaient à peu près reconnus en théorie), mais pour la liberté  de décider de sa vie, principalement le droit de disposer de son corps –comme on disait. En décidant d’avoir ou non des enfants, les femmes  pouvaient exister comme des individus autonomes, ne pas être réduites à leurs fonctions biologiques et enfermées dans les rôles sociaux qui vont avec. Toutes les actions féministes des années soixante-dix s’expliquent par cette exigence fondamentale de liberté individuelle (dénonciation du mariage, de la famille, du viol et des violences contre les femmes, du patriarcat et de la domination masculine). Les progrès dans la scolarisation des filles, et l’entrée des femmes sur le marché du travail  vont dans le même sens. C’est par la maîtrise de la procréation et l’autonomie professionnelle que les femmes obtiennent une autonomie de destin. Elles permettent aussi de construire de nouveaux rapports, plus égalitaires, avec les hommes. On  peut donc voir l’histoire du féminisme dans sa continuité, comme deux étapes dans un processus d’individuation.

Ce processus est loin d’être abouti, c’est pourquoi le féminisme est toujours d’actualité ; mais les enjeux  sont différents selon les étapes et pas toujours faciles à identifier. C’est pourquoi les féministes se divisent face à des situations nouvelles, en fonction de ce qu’elles pensent être les enjeux prioritaires du moment. Pour comprendre les controverses  qui divisent aujourd’hui le féminisme, il faut essayer de les replacer dans leur contexte politique.

 

Où en est le féminisme français aujourd’hui ? La nouvelle génération des féministes est-elle toujours aussi combative et militante que la génération MLF ?

La relève des féministes du MLF est-elle assurée ?

 

Il n’y a pas aujourd’hui de mouvement féministe comparable à ce qu’a été le MLF en son temps. Mais il y a un renouveau féministe depuis les années 1990, après une période de ressac ; une capacité à mobiliser, au-delà des groupes féministes, pour défendre les acquis menacés. Une nouvelle génération de féministes est apparue, dans un contexte politique très différent de celui de l’après Mai 68.  D’un côté le féminisme a été institutionnalisé. La société a intégré une grande partie des valeurs féministes ; l’égalité entre les femmes et les hommes fait l’objet de politiques publiques (au niveau national, mais surtout européen). Le féminisme n’est donc plus dans un rapport d’opposition frontale avec les « institutions patriarcales » (d’autant que les collectivités territoriales –communes, régions- sont dans l’opposition et soutiennent la cause féministe). Le féminisme s’inscrit moins dans un projet révolutionnaire, de « changer la vie », il ne pense plus renverser le patriarcat, l’abolir d’un coup (à l’image du projet révolutionnaire qui animait la « génération de 68 »). Il croit surtout nécessaire de faire pression sur les institutions pour les amener à agir concrètement pour « la cause des femmes », à combler le fossé  entre les principes proclamés et leur réalisation. Il résiste au grignotage et à la remise en question des « acquis » du féminisme. Il y a aujourd’hui du féminisme dans tout le spectre politique, mais qui se divise selon les enjeux et les controverses.

 

Quels sont les enjeux ?

Quelques exemples de mobilisations féministes des années 1990 et 2000.

-Les féministes se sont mobilisées d’abord défendre les acquis (en particulier en matière de droit à l’avortement) : c’est l’action de la CADAC (Collectif des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception), du Collectif National des Droits des femmes, du Mouvement français pour le Planning familial…

-Il y a les mobilisations contre les violences à l’égard des femmes, au niveau international (Marche Mondiale des Femmes contre les violences et la pauvreté, instances internationales), et au niveau national, où les associations ont réussi à faire décréter  la lutte contre les violences faites aux femmes « grande cause nationale » et où le CNDF a rédigé une loi-cadre qui est vient d’être votée au Parlement. .

-Il y a eu des mobilisations pour faire entrer l’égalité dans la réalité. Par exemple le mouvement pour la parité, qui a obtenu dans les années 1990, la révision de la constitution et le vote de lois électorales qui « favorisent l’accès des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives ».

-Il y a eu la mobilisation des « filles des cités » pour dénoncer la régression de leur situation : C’est le mouvement Ni putes, ni soumises, qui en a appelé à la République, à la laïcité, à l’égalité pour résister à la dégradation dans les relations filles-garçons (la mixité interdite, l’absence de respect, les atteintes aux droits des femmes, le ghetto, l’intégrisme).

 

Les enjeux du XXI° siècle

Le monde a changé depuis quarante ans ; et cela concerne les femmes d’une manière particulière. Le MLF est né dans le contexte de l’après Mai 68 français, dans une société riche et optimiste, où on pouvait mettre en question le progrès et critiquer les rigidités sociales. Il est né dans un milieu intellectuel où le marxisme était le moyen d’analyser la société bourgeoise et patriarcale et de mettre au jour l’envers du libéralisme.  Où on soutenait les luttes de libération nationales contre le colonialisme. Où on pouvait manifester contre la guerre du Viet Nam et l’impérialisme américain sans choisir le modèle soviétique.

Le premier choc politique a été la révolution khomeyniste en Iran, qui bouleversait nos schémas. Un mouvement populaire qui renversait le shah, allié de l’impérialisme, mais qui le faisait au nom de la religion et renvoyait les femmes à la tradition le plus réactionnaire.

Après il y a eu  1989 et la chute du mur de Berlin. Les féministes, comme l’extrême gauche dénonçaient la perversion de l’idéal socialiste, et soutenaient les « dissidents » (et les dissidentes). Mais avec la disparition d’un modèle alternatif, le libéralisme triomphait. En tous cas les peuples d’Europe de l’Est s’y ralliaient dans l’enthousiasme, et dédaignaient les critiques de gauche qui avaient lancé la révolte populaire.

Et puis il y a eu le 11 septembre 2001 et une nouvelle division du monde. La religion est revenue sur le devant de la scène politique, comme explication et comme enjeu d’un conflit mondial, même si on sait bien que cela cache des réalités économiques et stratégiques.

L’Occident libéral a un nouvel ennemi. Mais l’opposition ne porte plus sur les mêmes points que du temps de la guerre froide, en particulier en ce qui concerne les femmes. Le refus du modèle occidental  porte sur sa dimension impérialiste, de domination sans partage de l’argent et du matérialisme, mais aussi sur le rejet de la modernité, tout particulièrement de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la liberté individuelle.

 

Des barrières intellectuelles et conceptuelles rigides sont érigées entre l’Occident et le reste du monde. Et les femmes sont devenues l’enjeu d’une lutte entre modernité occidentale et tradition obscurantiste. Ce serait un conflit de civilisations où il faudrait choisir son camp.

 

Comme féministes, nous ne pouvons accepter d’être enfermées dans ce dilemme. Pour autant il me parait absurde et dangereux de dénoncer les principes mis en avant dans le modèle occidental comme des leurres destinés à masquer sa domination sur le reste du monde, sans voir aussi la protection qu’ils peuvent apporter.

La critique de la modernité et  de la laïcité qui en fait partie (1) ; la dénonciation de l’universalisme au nom de la diversité (2) ; le rejet radical du libéralisme (3) sont trois points sur lesquels le changement de paradigme  oblige le féminisme à se pencher.

 

1- Modernité versus tradition,

Le communisme prétendait  dépasser l’occident en modernité et réaliser l’idéal d’émancipation. Il ne reniait ni le matérialisme, ni la sécularisation du politique. Il méprisait la religion (l’opium du peuple) et substituait à l’espoir de salut éternel celui d’un « salut terrestre ». En ce qui concerne les femmes, il  prétendait à une libération véritable. L’islamisme au contraire veut les remettre à leur place traditionnelle.

Dans le modèle français, la laïcité n’est pas seulement la séparation du politique et du religieux ; c’est un modèle de « vivre ensemble », forgé au cours des siècles dans un combat des républicains contre l’emprise de la religion sur la société civile (jamais complètement gagné). La religion doit être un choix individuel, une liberté, non un principe organisateur de la société. Le féminisme a toujours eu partie liée avec le combat républicain,  même s’il a dû se battre pour y avoir une place.  Et l’émancipation des femmes est intimement liée aux conquêtes laïques : l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire, le divorce (Loi Naquet 1884, le mariage n’est plus un sacrement, indissoluble, mais un contrat entre individus). L’autonomisation des normes sociales par rapport à la religion est essentielle dans le processus d’individuation.

Dans les années 1970 le féminisme n’a pas toujours été perçu comme un combat laïc, tellement la laïcité  allait de soi, dans le consensus républicain  et la domination idéologique du marxisme. Mais les camps qui se sont dessinés pour ou contre le droit à l’avortement étaient clairement structurés autour de la religion catholique. Nous avons trouvé des alliés dans notre lutte parce que notre combat s’inscrivait dans les conflits traditionnels entre les « deux France » : défense de la laïcité et de la liberté individuelle contre l’emprise de la religion et de l’ordre moral. Avec le backlash et la « croisade » anti-avortement du Vatican à partir des années 1980[1], le caractère laïc du féminisme est devenu tout à fait évident. Aujourd’hui, en Europe, l’avortement (avec le préservatif et l’homosexualité) est le marqueur de l’opposition entre catholicité et laïcité (Irlande, Pologne, Malte).

La question de la laïcité se pose aujourd’hui aux féministes de façon nouvelle avec la question du voile islamique, qui est le signe ostensible du refus du modèle de l’intégration et de la liberté individuelle de la femme. Et le féminisme se divise à ce sujet.

 

2- Universalisme versus diversité (relativisme culturel)

Depuis les années 1980, le féminisme occidental est confronté à des critiques et connaît des recompositions idéologiques. Aux Etats Unis le Black feminism [2] accuse les féministes blanches de ne pas comprendre leurs propres comportements racistes envers les femmes noires. Les féministes « postcoloniales » et du « Tiers monde »  critiquent l’ « occidentalocentrisme »  du féminisme dominant. Les féministes occidentales seraient incapables de penser au-delà du modèle patriarcal comme première source d’oppression, et ne tiendraient pas compte des conséquences des oppressions raciales et sociales[3]. Elles imposeraient leur vision du féminisme, leurs concepts et leur projet politique comme universels, comme si les enjeux de l’occident étaient ceux de toutes les femmes, alors qu’ils sont ancrés dans les modernités européennes. (Ainsi le droit à l’avortement n’est-il pas considéré comme essentiel par toutes les féministes du monde ; bien des féministes musulmanes et hindoues considèrent la libération sexuelle à l’occidentale comme une dégradation de leur sexualité et refusent la commercialisation du corps des femmes dans la publicité).

Le ressentiment des femmes noires et du tiers monde s’est exprimé dans les Conférences mondiales. La même réaction s’observe dans les pays postcommunistes.

Ces critiques rejoignent les critiques du « postmodernisme ». Certaines féministes en occident dénoncent le modèle occidental issu des Lumières et la place qu’il accorde au sujet. Contre l’universalisme et sa vision évolutionniste qui voit l’occident comme en avance sur le Tiers monde, on met l’accent sur la différence et la diversité[4]

 

Il ne s’agit pas de nier la légitimité de ces critiques et la nécessité d’entendre la parole des femmes qui les portent. Il ne s’agit pas non plus de défendre l’universalité du projet féministe occidental. Mais il ne faut pas négliger les risques d’un abandon de l’universalisme au profit d’une vision relativiste des cultures et d’une politique de l’identité.  D’une part, le relativisme suppose que toutes les cultures sont équivalentes, ce qui interdit de les juger en termes d’aspirations féministes, et d’aborder les problèmes d’inégalité entre les sexes et de pouvoir patriarcal. Il n’y a pourtant pas d’équivalence, d’un point de vue féministe, entre des cultures qui proclament l’égalité entre les sexes (même si elles ne la mettent pas en œuvre) et des cultures pour lesquelles l’inégalité est une norme. On ne se bat pas de la même façon à l’intérieur des unes et des autres.

D’autre part, le relativisme enferme les femmes dans leur culture, niant  toute différence entre elles (de classe, de religion, et surtout de positions politiques). C’est ainsi qu’il refuse d’entendre le point de vue féministe de celles qui se révoltent contre les traditions, considérées comme « occidentalisées ». Or sur chacun des enjeux soulevés, il y a des points de vue radicalement opposées parmi les femmes concernées. (Par exemple, il y a des femmes africaines qui voient l’excision comme une partie de leur culture et d’autres qui y voient une pratique patriarcale dangereuse et mutilante).  En France la loi qui interdit le port de signes religieux ostensibles dans les écoles est considéré comme une atteinte à leur liberté par certaines jeunes filles musulmanes, mais comme protégeant la leur par beaucoup d’autres.

 

3-Libéralisme

En France, on rejette le libéralisme, en bloc.  Mais dans ce rejet on fait la confusion entre plusieurs dimensions du libéralisme, qui sont à la fois  liées et contradictoires. Je pense qu’il faut au contraire distinguer le libéralisme économique (le capitalisme et l’impérialisme, la dérégulation) du libéralisme politique, qui fonde les règles des démocraties occidentales, Etat de droit, séparation des pouvoirs, démocratie représentative. Quelques soient leurs limites, celles-ci restent des garanties contre le totalitarisme. Il faut surtout ne pas oublier la dimension culturelle du libéralisme, dans laquelle s’inscrit le féminisme : le droit des femmes à disposer de leur corps, le choix de sa sexualité, la primauté de la liberté individuelle sur l’ordre moral.

 

L’ordre moral est-il de retour ?

Il y a, en France comme ailleurs, un backlash, un reflux des idéaux féministes, avec un retour à une vision plus traditionnelle des rôles et de l’identité féminine. Mais il n’y a pas de retour à la morale sexuelle d’avant le féminisme. Il n’y a pas en France comme aux Etats-Unis de soi-disant « majorité morale ». Il y a en revanche des populations, minoritaires et minorisées, qui se distinguent de la société dominante par une morale traditionnelle, au nom de la religion : contrôle des filles, obsession de la virginité, mariages arrangés ou forcés. Il y a en conséquence des conflits de normes auxquels sont soumises les filles de ces groupes et autour desquels les féministes se divisent. Le point de vue laïc et républicain de certaines, qui veulent défendre la liberté individuelle contre l’emprise des communautés est dénoncé comme raciste par d’autres.  Qui dénoncent en particulier la loi de mars 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école publique.

 

Il semble y avoir sur ces trois questions : modernité, universalisme, libéralisme, une même ligne de fracture qui divise les féministes, comme d’ailleurs elle s’exprime dans d’autres courants politiques (extrême gauche, écologistes..). D’un côté il y a celles (et ceux) dont la priorité est la lutte contre l’impérialisme, qui peuvent admettre des pratiques sexistes au nom du « relativisme culturel », et des alliances douteuses  au nom de l’antiracisme. De l’autre côté il y a celles et ceux pour qui le danger principal est le totalitarisme. Leurs critiques à l’égard du modèle occidental ne va pas jusqu’à son rejet total.

 

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Une certaine approche de l’écologie peut-elle engendrer une régression ?

A propos de l’écologie et de la régression qu’elle pourrait engendrer. C’est la thèse d’Elisabeth Badinter dans son dernier livre. Elle  dénonce une certaine idéologie qui cherche à culpabiliser les mères, avec des arguments modernes, écologiques (des campagnes pour un allaitement maternel long, contre les couches jetables…) cela existe certainement, mais il n’y a pas de signe que les Françaises se laissent prendre à ce discours. Elles font des enfants, plus que la moyenne européenne, mais elles ne rentrent pas à la maison.

 

Quel regard sur le mouvement des femmes en Iran ? Ce mouvement peut-il faire avancer la situation des femmes dans des pays à niveau de développement comparable ?

Quand on regarde le mouvement des femmes en Iran à partir d’un point de vue de féministe occidentale, on ne peut qu’être admirative et apporter son soutien à celles qui réclament le respect des règles universelles. Je pense à la campagne « un million de signatures pour changer les lois discriminatoires envers les femmes en Iran », qui s’appuie sur « les engagements internationaux de l’Iran, signature de la convention des nations unies sur les droits civils et politiques et de celle sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ».

Je pense aussi à la résistance des femmes et du peuple iranien depuis la réélection truquée d’Ajmadinedjad qui donne l’espoir, malgré la répression, que les choses changeront un jour dans ce pays.

[1] Conférence mondiale sur les femmes de Pékin (1995), offensive du Vatican contre le droit des femmes à disposer de leur corps,  alliance avec les Etats théocratiques.

[2] bell hooks 1982.

[3] Cheryl Mc Ewan, « Féminisme « occidental » et autres féminismes : politique postcoloniale et transversale », in Université des femmes, Diversité des féminismes, Bruxelles, 2008.

[4] D.Haase-Dubosc « il y a certes des valeurs universelles, mais l’universalisme à l’occidentale, quand il est appliqué au reste du monde, ressemble fort à une tentative d’appropriation où les différences sont passées sous silence et où la « condition féminine » serait la même partout, avec, bien entendu des avancées considérables « chez nous », « Féminisme indiens, féminismes français : un échange dialogique », Diversité des féminismes p.164.