Plan de l’intervention au colloque Toulouse trente ans après, Toulouse, Décembre 2012.
-Intro : mon émotion me retrouver trente ans après célébrer un événement fondateur pour les trente ans suivants.
-depuis il y a eu d’autres colloques à Toulouse. Je crois que chacun d’eux a été une étape. C’est donc en les énumérant que je présenterai l’histoire, à travers celle de l’ANEF, de l’institutionnalisation des EF en France, des problèmes qu’elle a rencontrés, de comment elle les a surmontés (ou pas).
Ce qui fait que cette histoire de l’anef, à travers les colloques de Toulouse c’est aussi celle des Etudes féministes en F.
- 1982 « le colloque de Toulouse »
- 1989, année du bicentenaire : « Les femmes et la Révolution ». A cette occasion AG pré-fondatrice de l’ANEF.
- 2002, Congrès RF Francophonie. L’atelier institutionnalisation des EF
- Et puis celui d’aujourd’hui, 2012 occasion de faire un bilan et de présenter le Livre blanc comme état des lieux. Chaque étape, l’occasion de définir les EF dans leur rapport au mouvement féministe et par rapport aux institutions.
J’ai 20 minutes. Je ne peux que dresser un panorama. Et renvoyer éventuellement à d’autres publications ou communications pour discuter ou nuancer
I –1982. Colloque Femmes, féminisme et recherche.
Le contexte : élection F. Mitterrand, colloque Recherche Chevènement : 22.000 participants, 31 Assises régionales. Quelques féministes, sans s’être concertées, ont fait intrusion dans différentes commissions des Assises régionales de ce colloque, décidées à « témoigner du développement depuis dix ans d’un nouveau domaine de recherches … étroitement lié à la renaissance du mouvement de libération des femmes » (Michèle Kail, 1982). Elles ont obtenu (en plus de quelques amendements aux rapports finaux) la tenue dans le cadre du Colloque national, d’une journée consacrée aux « enseignements, études et recherches féministes ou concernant les femmes ». Suite à cet « Atelier national », rendez-vous au ministère de la recherche (Philippe Barret, Maurice Godelier le CNRS, Michèle Coquillat, responsable de la recherche au Ministère des Droits de la Femme). 5 féministes, une revendication : organiser un Colloque national des études et recherches féministes. Objectifs « organiser un réseau d’échanges systématiques, d’établir un premier bilan de l’état du domaine (personnes, situations, thèmes de recherche et d’enseignement, cadres et moyens dont disposent ces recherches), d’évaluer les besoins et de formuler des propositions pour son développement. Ce qui nous fut d’emblée accordé (sous forme de subventions). Nous aurions pu formuler d’autres demandes, mais nous considérions que celles-ci devraient être le résultat du colloque, qui devrait structurer le milieu de la recherche féministe. Peut-être avons-nous eu tort de ne pas profiter d’une occasion inespérée pour gagner certains acquis en termes de structures ou de moyens. Mais nous ne voulions pas nous substituer au milieu de la recherche féministe qu’il nous importait de construire.
Les EF, champ de recherche, groupes en province et à Paris. Lien privilégié avec un mouvement social engendre renouvell problématiques. Interdisciplinarité. « contraintes de se déguiser pour exister, le plus souvent découragées et parfois même réellement pénalisées. Privées de moyens, fragilisées par l’isolement et la dispersion, elles présentent un retard notable par rapport aux recherches étrangères correspondantes » (M.Kail, 1982, p.83).
Stratégie : imposer les EF (définition à partir mouvement MLF, mais prise de distance).
La question mouvement et institutions. Q politique pour le mouvement. Tentative de faire évoluer le mouvement spontanéiste, de l’organiser pour qu’il puisse peser dans nouveau contexte. Les 3 AG, colloque de la Mutu « Des cuisinières pour le socialisme ». L’échec de Fémipol, la REF n°11 notamment mon article « Sauve qui peut le MLF »
« le changement avait commencé bien avant, avant même l’arrivée de la gauche au pouvoir, si l’on considère que cette « difficile reconversion d’esprit » était due à « l’effondrement de l’utopie révolutionnaire qui a précédé le dix mai et peut-être l’a rendu possible » (Marie Jo Dhavernas, « Une seule solution : autre chose ». 1981).
Colloque Toulouse : militant dans son organisation, mais pour la première fois soutien politique et financier. Ministère de la Recherche, Min des Droits de la femme, CNRS SHS.
Godelier : date historique, irréversible reconnaissance caractère légitime et nécessaire des recherches…faites dans un esprit militant, des RF destinées non seulement à expliquer un état de fait, mais à le transformer.
Evelyne Bruguière (Min R Industrie) se félicite que le ministère n’ait joué aucun rôle dans la genèse de ce colloque. Aide matérielle. Type de rapports que le ministère de tutelle entend entretenir avec les acteurs de la recherche. Ne pas décider, ne pas penser à leur place, mais se donner les moyens de les entendre, de répondre à leur attente.
Yvette Roudy (message lu par déléguée régionale DF). Aide du Ministère. Recherches humus nécessaire à l’action menée pour les DF.
Historique du colloque : Michèle Kail
Réf : L. Kandel « Le colloque de Toulouse », in 25 ans d’EF, l’expérience Jussieu.
Organiser le milieu de la Recherche féministe, (Je pensais qu’il ne fallait pas se quitter sans avoir jeté les bases minimales d’une organisation du milieu de la recherche féministe. C’est pourquoi j’ai pris la responsabilité de la Commission « Organisation et structuration ».
Mettre en place une association (ou une coordination interrégionale), pour représenter les femmes engagées dans la recherche féministe, c’était rompre avec le spontanéisme qui avait fait la richesse du mouvement des femmes. Certaines se trouveraient investies, mandatées, devraient rendre compte… Mais c’était tirer les conséquences de ce à quoi le spontanéisme avait mené le mouvement ; du fait que la dénégation du pouvoir avait laissé le champ libre à l’établissement de pouvoirs occultes et incontrôlés. (F.Picq, 1981).
Projet se heurte à deux écueils. Spontanéisme contre organisation (thème classique du MLF). Girondisme contre Jacobinisme (remonte à la Révolution). Sentiment anti-parisien tel que toute proposition nationale était suspectée de jacobinisme. J’avais préparé une introduction synthétique, à partir des différents projets régionaux pour débattre des propositions d’organisation. Mais il m’a été impossible de la présenter. L’amphi (ou certaines qui s’y exprimaient avec force) voulait discuter sans entendre le « projet de Paris ». Méfiance à l’égard de celles qui, mieux placées dans les institutions, pourraient tirer un profit personnel de la lutte collective. Pour moi, c’était justement cela qui rendait l’association (et de préférence une association nationale) nécessaire : « Nous n’empêcherons pas que se développent entre les chercheuse des conflits liés à la compétition, aux différences d’analyse de la situation, aux intérêts contradictoires ; mais nous devons tenter d’encadrer ces conflits pour éviter qu’ils ne déchirent le milieu et fassent éclairer notre réseau »(F.Picq, 1983)
Pas d’association nationale.
A l’issue du Colloque, je me suis consacrée à la mise en place de l’APEF (association pour la promotion des études féministes -Région Paris Ile de France). Des associations régionales (des groupes existants, au départ du colloque se structurent en associations, à Aix-Marseille, à Lyon, à Toulouse, à Tours). Pour la plupart n’avaient pas la masse critique, surtout quand la situation est redevenue très difficile. Difficile de coordonner ses actions. L’APEF (Paris) et l’AFFRA (Lyon) ont fait un temps bulletin commun.
ATP (Action thématique programmée) comme première étape, pour que les études féministes fassent la démonstration de leur validité avant d’envisager une réforme structurelle : la création d’une commission interdisciplinaire au CNRS. Cette ATP a permis un véritable décollage de la recherche féministe en France : 130 projets présentés, 68 sélectionnés et financés. Certaines organisatrices du colloque faisaient partie du comité scientifique chargé de sélectionner les projets de recherche. L’ATP a surtout permis à des chercheuses confirmées, mais marginalisées, de mener les recherches qui les intéressaient, et à des chercheuses débutantes, à des équipes mixtes ou même totalement hors institution de poursuivre ou de jeter les bases d’une recherche« . (Hélène Rouch, « L’Action Thématique Programmée de CNRS, in 25 ans d’EF, 2001). Démonstration faite, mais la résistance a été plus forte. Au CNRS, pas de structure transversale, aucun poste ouvert au recrutement dans le domaine, aucun financement du CNRS au delà de 1989. Meilleure acceptation des thématiques dans certaines disciplines, mais de façon dispersée. Repli sur les structures institutionnelles. Il n’y avait plus de volonté politique au sein du CNRS pour accorder une place réelle aux recherches féministes et leur reconnaître une quelconque spécificité. Rapport de conjoncture du CNRS en 1992, souligne l’absence de reconnaissance institutionnelle des études féministes, « Un des talons d’Achille les plus visibles de la recherche française demeure l’étude des femmes et plus généralement celle des rapports sociaux de sexe. C’est pourtant là un champ d’investigation scientifique particulièrement pertinent pour l’analyse des transformations sociétales, tant du long que du court terme. [1]» . -+ éloignement du mouvement social
II- 1989. Colloque « Les femmes et la Révolution » de Marie-France Brive (a incarné la dynamique et les ambiguïtés de l’institutionnalisation des études féministes, puisqu’ après avoir dénoncé en 1982 le processus d’institutionnalisation enclenché par le premier colloque, a obtenu le poste de Maître de Conférences en Histoire -Etudes féministes Tlse2).
La création de l’ANEF (Association Nationale des Etudes féministes). L’AG fondatrice plus tard à Paris, mais négociations inter-régionales à Toulouse (projets de statuts, discutés dans les différentes régions partie prenantes, mis en commun. Organisée la transition entre l’AFFER -association nationale constituée pour organiser le colloque de 82 et qui devaient se dissoudre une fois terminée cette tâche- et l’ANEF).
L’Europe a permis de redémarrer. Septembre 1988, résolution Parlement européen « Sur la femme et la recherche», février 1989, le premier Colloque européen « Concepts et réalités des études féministes » à Bruxelles par les Cahiers du GRIF. Perspective de tisser des réseaux européens, nécessité est apparue de disposer de relais nationaux. Sept ans après le colloque de Toulouse, les 2 blocages de 1982 dépassés. Les résistances à l’institutionnalisation avaient fait long feu, une association pour représenter la recherche féministe. La contradiction Paris-Province pouvait être dépassée par des statuts adéquats. L’ANEF a été créée en 1989, à l’issue de longues et difficiles tractations et de compromis divers, dont les statuts gardent trace : mixité / non mixité, définition plus ou moins restrictive de la recherche féministe.
Il a donc fallu sept ans pour que l’Association nationale, qui était l’aboutissement logique du colloque de 82, soit créée. Sept ans de réflexion ! Cela permet de mesurer la résistance du milieu de la recherche féministe à l’égard de son organisation. Il a fallu sept ans pour mesurer l’inefficacité des associations régionales et calmer la méfiance à l’égard d’un projet qui, venant de Paris était soupçonné de jacobinisme. Sans doute aussi pour digérer les ruptures qu’a représentées le premier colloque de Toulouse.
Statuts de l’ANEF.
Les objectifs : « la promotion des études et recherches féministes, sur les femmes et sur les rapports de sexe et de genre », : « création d’enseignements féministes à tous les niveaux d’enseignement, création de postes, d’équipes et de programmes de recherche dans les organismes publics, parapublics et privés d’enseignement, de formation et de recherches« . ».
Les moyens « par toutes actions nécessaires, y compris l’action concertée auprès des pouvoirs publics, régionaux, nationaux et internationaux »
Organiser le milieu de la recherche féministe, et assurer la légitimité de l’association, information, diffusion, publication, « maintien et développement de relations d’échange, de respect mutuel et de solidarité« , participation aux réseaux européens et internationaux, sans oublier la « défense des intérêts professionnels et moraux » et la « lutte contre les discriminations sexistes ».
Le but est clairement l’institutionnalisation des études féministes. Les deux volets, action auprès des institutions et organisation du milieu, sont liés dans la mesure où l’efficacité de l’association dépend de sa représentativité.
Dès sa création, l’ANEF demandait un rendez-vous à Lionel Jospin, alors Ministre de l’Education nationale, demande de création de postes fléchés, dossier présentant les études féministes en France et dans la Communauté européenne : recensement des enseignements et des recherches, état des besoins et des ressources dans différentes universités, bilan des réalisations dans les trois universités où postes existent.
Parallèlement se mobiliser dans les universités (et dans les disciplines) pour que des postes fléchés (études féministes) soient demandés, puisque le Ministère disait ne pouvoir les créer qu’à la demande des universités.
On obtient création de deux postes supplémentaires (les 4 premiers, initiative MDF et MEN sans concertation, un jamais attribué, résistance des universités). A chaque nouveau gouvernement, campagne ANEF recommence à partir du début. Avec des nuances, chaque ministère nous a assuré de son soutien, mais rien ne bouge.
III- 2002. 6° Congrès Recherche Féministe Francophone : « Ruptures, résistances et utopies ».
Progrès dans relations entre milieu de la recherche féministe et institutions. Depuis 1997, Retour gauche au gouv. Collaboration ANEF-MESR. Recensement des enseignements. L’ANEF expertise reconnue. Appel d’offres pour analyse résultats recensement. ANEF choisie.
RG1 en cours, présenté dans ateliers.
Un atelier sur l’institutionnalisation (supp au Bullanef « les EF, quelle institutionalisation ?
Le volet « enseignement supérieur » de la Convention interministérielle du 25 février 2000, « pour la promotion de l’égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif », se propose notamment d’élaborer un module de formation sur l’égalité des chances pour les personnels de la communauté éducative, de veiller à la place et à l’image des femmes dans les programmes, de développer la recherche universitaire sur les femmes…
un recensement sur les enseignements et recherches, consacrés à (ou prenant en compte) la dimension du genre, avec les moyens de l’Administration : président-e-s d’universités et responsables d’organismes de recherche chargé-e-s (lettre signée Francine Demichel, directrice des Enseignements supérieurs au Ministère de l’éducation nationale et Ketty Schwartz, Directrice de la Recherche au Ministère de la Recherche) de faire remplir un questionnaire sur les enseignements et recherches existants dans leurs institutions. (légitimer ces problématiques au yeux des responsables). Armelle Lebras-Chopard, chargée de mission pour la Convention dans l’enseignement supérieur, s’est entourée de femmes mobilisées sur ces questions dans les universités, parmi lesquelles -bien sûr- beaucoup de membres de l’ANEF et du RING. Pour l’analyse, appel d’offres Service des Droits des femmes et de l’Egalité, et celle présentée par l’ANEF a été retenue [2]. D’autres groupes travaillent auprès d’Armelle, sur « les IUFM » et sur « l’état des lieux » dans les universités (Elaboration de statistiques nationales, sexuées, des universités : étudiant-e-s selon les cursus, enseignant-e-s et enseignant-e-s-chercheur-e-s, élu-e-s et décideur-e-s).
Ce qui a changé depuis 1982, c’est l’incitation européenne, beaucoup plus précise et déterminée, et qui n’est pas soumise aux mêmes aléas que la politique française. « construction européenne de l’enseignement supérieur », les réseaux européens sont essentiels pour que les « women’s studies/feminist studies/gender studies » soient une part essentielle de cette construction. Un appel à projets d’établissements, ouvrant à des financements du Fond social européen a été lancé. Une quinzaine de Conventions ont été signées entre le Ministère et les universités.
-de point de vue des relations entre les ET et le féminisme militant, noter FNSF tient son univ d’été, donc ses militantes assistent à des ateliers,
– la relève générationnelle : création d’EFiGiES,
-Le sentiment d’un fossé creusé avec le féminisme militant, vote d’une motion. Si pas encore évoquer Marie-Claude Hurtig. de retisser le lien entre recherche et mouvement social. Comme le pendant nécessaire à un processus d’institutionnalisation désormais accepté.
IV, Trente ans après, l’heure des bilans.
Chacune des étapes marque une rupture progressive avec l’origine militante et le mode de fonctionnement issu du mouvement féministe et une acceptation graduelle des exigences académiques. Les études féministes ne pouvaient pas conquérir de légitimité sans faire des compromis avec la logique institutionnelle. Pourtant la résistance aux études féministes reste exceptionnellement forte en France.
Une caractéristique bien française, difficulté à organiser les personnes concernées pour une action concertée. Ce n’est pas que l’ANEF soit sans défaut, ni qu’elle fasse tout ce qui serait possible pour assurer le meilleur recrutement. Mais la réticence de tant de chercheuses dont les travaux sont importants, à s’unir pour faire avancer la situation est un problème qui mériterait une analyse sociologique. Nombreuses chercheuses qui, dans leur volonté d’accéder à la respectabilité scientifique, tiennent à marquer une distance avec le féminisme. Mais il y a aussi un terrible individualisme français, renforcé par l’univers compétitif de la recherche et de l’université.
N’empêche que les quelques succès que nous avons remportés l’ont été par l’articulation du militantisme et de l’institutionnel. Rien n’a été obtenu sans le soutien des institutions. Dans les années quatre-vingt le Ministère des Droits de la Femme d’Yvette Roudy, le CNRS de Maurice Godelier, dans les années deux mille la Convention interministérielle, Francine Demichel et ses chargées de mission. Rien non plus sans que nous jouions le jeu institutionnel : se faire élire dans les Conseils des universités, les Commissions de spécialistes, les CNU et autres Commissions disciplinaires. De leur côté, les féministes institutionnelles seraient impuissantes sans la pression et le soutien militant. Armelle Lebras Chopard continue de s’appuyer sur un réseau informel, mais très actif, d’universitaires pour relayer dans les universités son action.
Depuis la création de l’ANEF, très nombreuses initiatives de regroupements. Plus institutionnels (RING), plus limités (assoc disciplinaires, revues). Ce qui était fait par l’ANEF parfois doublons (alors que c’est les mêmes personnes dans les différentes structures), d’où nécessité de rationaliser. Objet des états généraux programmés par l’ANEF 2009. L’ANEF impliquée à la demande du SDFE dans une démarche de structuration du milieu de la RF-et sur le genre-. Les Etats généraux de la RFG. Volonté de coordonner avec RING, Revues, IEC, institutions nationales, régionales,
Le Livre blanc (en cours de finalisation. Le 20 pages disponible. Les chapitres
Toutes structures associées, mais réalisation chacun.
Mais aussi avec féminisme militant nouvelle génération. Ma participation au collectif des Féministes en mouvement. L’objectif entre institutions et mouvement, les EF comme troisième pilier.
[1]-CNRS, Rapport de conjoncture, 1992, thème 24 «Transformation des sociétés, développement», p. 16.
[2] -Les premiers résultats ont été présentés dans l’Atelier « Institutionnalisation des études féministes » du Colloque de Toulouse (2002). Et un bilan intermédiaire publié dans les actes du colloque du RING.