Le triangle de velours et le pouvoir universitaire : une expérience

Intervention au colloque de l’AUF « Femmes universitaires femmes de pouvoir », Dakar, Novembre 2014

Je souhaite dans cette communication appliquer la grille de lecture du « triangle de velours » à ma -petite- expérience de pouvoir universitaire.

L’expression « triangle de velours » a été forgée par Alison Woodward (2004) pour  désigner le fonctionnement du secteur de l’action publique communautaire relative à la question de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les années 1970 et 1980. Les trois pointes du triangle étant les « fémocrates » et femmes politiques (qui ont la connaissance procédurale), les représentantes des organisations de femmes (qui ont une connaissance issue de la base, insinder knowledge) et les universitaires (qui ont la connaissance scientifique). C’est ainsi qu’a été élaborée la politique européenne de l’égalité entre les femmes et les hommes, un des champs les plus solides de la politique sociale européenne. Et le principal vecteur des réformes législatives des Etats-membres

Dans son Livre blanc « Le genre dans l’enseignement supérieur et la recherche », l’ANEF a utilisé cette notion pour rendre compte d’un certain nombre de réussites : au niveau européen, national, régional, local et dans différents secteurs (Chapitre 1 « Les liens entre la recherche féministe, les associations et les pouvoirs publics : le triangle de velours »)

 

En ce qui me concerne, j’ai pu faire l’expérience du Triangle de velours et de son utilité pour faire avancer la cause des femmes.

Enseignante-chercheuse depuis 1969 à l’université Paris IX Dauphine, j’ai longtemps poursuivi, de façon parallèle des activités d’enseignement dans cette université et des activités de recherche, plutôt dans d’autres universités et j’ai participé au développement et à l’institutionnalisation des études féministes, en France et en Europe.

Dans un deuxième temps, dans un contexte politique favorable et grâce à ma position dans mon université d’une part, dans les réseaux universitaires de la cause des femmes d’autre part, il m’a été possible de faire avancer celle-ci de façon exceptionnelle.

 

  • de 1969 à 2002, un parcours d’universitaire dissocié :

Recrutée à Dauphine dès 1969, chargée de cours, puis assistante non titulaire (ce qui équivaut approximativement à ATER), maître de conférence en 1986 ; c’est en relation avec d’autres universités que j’ai pu participer au développement des études féministes et à leur  institutionnalisation.

 

1.1 Il est difficile, vu d’aujourd’hui de se représenter le « Centre expérimental Dauphine » au moment de sa création, dans l’après Mai 68. Deux conceptions s’affrontaient :

-L’une, dans l’idée d’université critique, développait en premier cycle la pluridisciplinarité, une pédagogie active (petits groupes, enquêtes sur le terrain, démarche de recherche dès la première année) et collégialité des équipes pédagogiques.

-L’autre, qui allait devenir les sciences de gestion -surtout en troisième cycle. La tension  portait notamment sur la place des sciences humaines et sociales. Les étudiants étaient assez concernés par cette question pour avoir fait une grève de sept semaines en 1970, pour revendiquer notamment le développement de ces disciplines critiques. Cette grève s’est terminé par l’occupation de Dauphine et l’intervention des forces de l’ordre ; mais aussi une « satisfaction partielle » de certaines revendications et le début d’un « mouvement de lutte étudiants-enseignants –MLEE » très intéressant, dans lequel le féminisme avait aussi une place de choix.

 

A Dauphine la hiérarchie universitaire classique, le « mandarinat » des facs de Droit (avec les cours magistraux en première année et les « assistants » du professeur)  avait laissé place à une hiérarchie horizontale : assistants en premier cycle, professeurs en troisième cycle : mais les premiers ne dépendaient pas des seconds.  Leur statut restait précaire, renouvelable chaque année. C’est souvent à la suite d’une action collective, grève des notes ou blocage de la rentrée, que les plus perturbateurs d’entre nous étaient renouvelés. Pour être titularisé, il fallait être recruté comme Maître assistant et les postes étaient particulièrement rares dans les sciences humaines. A tel point qu’en 1973  cinq assistants de science politique, de sociologie et de relations du travail ont fait une grève de la faim dans les locaux de l’université, faisant le tour des salles de cours pour dénoncer la marginalisation de leurs disciplines. Cette action spectaculaire a effectivement débloqué la situation et des postes de Maître assistant ont été créés dans ces disciplines.

Les années 1980 n’ont pas été favorables à notre conception. Que ce soit à Dauphine, dans l’université en général ou dans l’ensemble de la société, le temps n’était plus à la réflexion critique. Après les bouleversements de Mai 68 est venu le temps de la reprise en main et le triomphe de « l’esprit Dauphine ». Les sciences humaines étaient cantonnées au premier cycle ; alibi d’une formation de plus en plus élitiste et techniciste. La pluridisciplinarité devenait juxtaposition de disciplines. Mais les enseignants du collège B (Assistants, Maître de Conférences)   y tenaient. Ils ont présenté aux élections dans les Conseils une liste « Plurielle, pour l’interdisciplinarité » qui a remporté une écrasante victoire en 1997. C’est ainsi que j’ai été élue vice présidente, chargée du CEVU. Les statuts de l’université imposaient alors que le poste de VP CEVU revienne à un MC. Parmi les élus de la liste « Plurielle pour l’interdisciplinarité » nous n’étions que deux MC. Le premier, économiste, qui voulait préparer l’agrégation a refusé. Si je déclinais, la fonction irait à une autre liste. J’ai cédé à la requête de mes colistiers et le Président m’a nommée VP.

 

Durant sept ans dans cette fonction j’ai cherché à peser dans le sens des sciences humaines. Je restais discrète sur les questions féministes de crainte de perdre toute crédibilité, car il n’était pas facile de se revendiquer telle dans cette prestigieuse université de gestion. J’avais des alliés politiques dans le Conseil que je présidais, comme militante syndicaliste de longue date, mais j’étais totalement isolée dans l’équipe de direction de l’université. J’ai dû avancer masquée, me faire oublier comme féministe (sinon comme femme) pour m’imposer par mon travail ; mes idées sur des questions « générales », ma gestion des problèmes, avant d’oser me découvrir. Ma seule présence était pourtant un appui pour celles et ceux qui protestaient contre l’absence de femmes dans certaines manifestations officielles (le prix Dauphine).

 

 

1.2 La recherche féministe : du militantisme à l’institutionnalisation.

Même si j’ai soutenu ma thèse à Dauphine[1], c’est ailleurs que j’ai poursuivi mes activités de recherche et la constitution collective de ce champ d’études (séminaires, colloques, revues, réseaux- au niveau national et international). J’ai participé au Groupe d’études féministes (GEF) à l’Université Paris VII, depuis sa création en 1975 par Michelle Perrot et Françoise Basch, aux échanges organisés avec des Universités étrangères (1977 Université du Maryland ; 1979-80-82 Rencontres du Moulin d’Andé et de Shaker Mill Farm), à la création (en collaboration avec le Centre de recherches historiques de la Maison des Sciences de l’homme) du Bulletin Pénélope pour l’histoire des femmes, (1979-1985) (Basch et alii, 2001). Parallèlement je participais au Comité de rédaction de plusieurs revues féministes (Parole, La Revue d’en face) et de numéros spéciaux de revues (Alternative, Les Temps modernes).

 

Avec d’autres groupes d’études féministes, à Paris, à Lyon, Aix, Nantes, Toulouse, Tours.., le GEF a pris l’initiative en 1981 du premier colloque qui ait bénéficié d’un soutien institutionnel et financier de la part des ministères de la Recherche et des Droits de la femme et du CNRS. Ce premier  pas vers l’institutionnalisation impliquait des négociations avec les ministères, des demandes de subvention et de reconnaissance par les instances universitaires ou de recherche, et par les pouvoirs publics : un changement total de stratégie. Le colloque national « Femmes, Féminisme et Recherche » à l’Université de Toulouse-Le Mirail, en décembre 1982 a été un grand succès : plus de 800 participant.e.s, 144 communications, près de 1.100 pages d’Actes (AFFER, 1984). A sa suite, une Action thématique programmée (ATP) du CNRS a été lancée par le département des Sciences de l’homme, dirigé par Maurice Godelier : « Recherches féministes,  recherches sur les femmes ». Soixante huit projets de recherches ont été sélectionnés et financés sur quatre ans (CNRS 1989 et 1990, Rouch, 2001). Dans le cadre de  cette ATP j’ai dirigé une recherche sur : Le Mouvement de Libération des femmes et ses effets sociaux.

 

A la suite du Colloque de Toulouse, j’ai particulièrement pris en charge la création d’associations de chercheuses (régionale d’abord, l’APEF association pour les études féministes -Région Paris Ile de France). L’ANEF (association nationale des études féministes) a été créée en 1989 en réponse à une résolution du Parlement européen  (16 septembre 1988) « Sur la femme et la recherche», demandant aux Etats membres de créer des chaires et d’organiser des cours de spécialisation dans ce domaine. L’impulsion européenne et la perspective de tisser des réseaux européens de Women’s studies ou de Feminist studies, incitait les associations régionales à se regrouper en association nationale. L’ANEF s’est donné pour objectif le développement, la diffusion et la valorisation des enseignements et recherches  « féministes, sur les femmes et sur les rapports de sexe et de genre »  à tous les niveaux d’enseignement, avec la création de postes, d’équipes et de programmes de recherche ; « par toutes actions nécessaires, y compris l’action concertée auprès des pouvoirs publics, régionaux, nationaux et internationaux« . Elle vise à organiser le milieu de la recherche féministe, et à assurer sa légitimité, en participant aux réseaux européens et internationaux , en maintenant des « relations d’échange, de respect mutuel et de solidarité entre ses membres », sans oublier la « défense des intérêts professionnels et moraux » et la « lutte contre les discriminations sexistes ». J’ai été longtemps présidente de l’ANEF ; je suis actuellement vice-présidente.

Issues du mouvement de libération des femmes, les études féministes sont un compromis entre exigences féministes et exigences académiques. Pour imposer les thèmes et méthodes féministes, il a fallu entrer dans la logique individualiste et disciplinaire des travaux universitaires et de la carrière, acquiescer aux critères académiques de vigilance critique à l’égard de ses propres présupposés ; un pas vers la rupture avec l’origine militante et le mode de fonctionnement du mouvement féministe (Picq, 2001). L’ANEF est une nouvelle étape. Elle organise le milieu de la recherche féministe pour peser face aux institutions auxquelles elle s’adresse. Dès 1989, elle mène campagne pour la création de postes d’études féministes à l’université, demande rendez-vous au Ministre de l’Education nationale, lui fournit un important dossier (170 pages, plus des Annexes) présentant les études féministes en France et dans la Communauté européenne, (recensement des enseignements et des recherches, état des besoins et des ressources dans différentes universités, bilan des réalisations dans les trois universités où existaient des postes fléchés). Le retard de la France par rapport à la plupart de ses partenaires européens y est mis en évidence. Parallèlement les universitaires féministes se mobilisent  dans les universités pour que des postes y soient demandés. Trois postes de MCF fléchés « études féministes » avaient été créés en 1984 (en droit privé, sociologie et histoire) à l’initiative du Ministère des Droits de la femme d’Yvette Roudy, sans concertation avec le milieu des études féministes, qui craignait que le recrutement, confié aux commissions de spécialistes disciplinaires, fasse prévaloir des intérêts de disciplines ou d’établissements sur ceux des études féministes. Pour l’université comme pour le CNRS, nous demandions que soient mises en place des commissions interdisciplinaires. Mais ni au CNRS, ni à l’université nous n’avons obtenu la moindre évolution des procédures de recrutement. La campagne de l’anef a cependant obtenu en 1991 la création de deux postes de Maître de conférences, (avec un fléchage esquivant le mot « féministe », un en sociologie à Toulouse le Mirail, un en histoire à Paris VIII).

La représentativité de l’anef tient aussi à la force des réseaux internationaux auquel elle participe. J’ai été responsable pour la France de ENWS/REEF réseau européen d’études des femmes du Conseil de l’Europe et membre de WISE, ATHENA…. Les incitations européennes sont un appui indispensable pour peser sur les pouvoirs publics nationaux.

 

2- l’Europe et le triangle de velours.

2.1 Au tournant du siècle, le contexte européen et national est devenu plus favorable. Une Convention interministérielle « pour la promotion de l’égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif » a été signée le 25 février 2000, se proposant notamment d’élaborer un module de formation sur l’égalité des chances pour les personnels de la communauté éducative, de veiller à la place et à l’image des femmes dans les programmes, de développer la recherche universitaire sur les femmes… Dans son volet « enseignement supérieur », un recensement des enseignements et recherches sur le genre a été décidé, conjointement par la direction de l’Enseignement supérieur et la direction de la Recherche au ministère de la Recherche. Armelle Lebras-Chopard, chargée de mission auprès de Francine Demichel, Directrice de l’Enseignement supérieur, s’est entourée de femmes mobilisées sur ces questions dans les universités. Réalisé en 2001-2002 par l’intermédiaire des président.e.s d’universités, le recensement a été analysé par l’ANEF après un appel d’offres du Service des Droits des femmes et de l’Egalité (ANEF, 2003). Près de 400 cours consacrés ou prenant en compte cette thématique ont été recensés, dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales.

Par ailleurs, un appel à projets d’établissements a été lancé, pour lequel le ministère de l’Education nationale était un intermédiaire, offrant aux universités de signer des Conventions et d’obtenir des financements sur le Fonds social européen (FSE).

 

2.2 – Chargée de mission à l’égalité entre les femmes et les hommes

Vice-présidente CEVU de Dauphine, j’ai proposé à mon université de répondre à cet appel d’offre, demandant d’être chargée de mission pour 1/3 de mon service (l’université serait donc remboursée par le FSE d’un tiers de mon salaire et créditée pour l’occupation de salles et l’aide administrative à la mission). C’est évidemment ce qui a convaincu la présidence, et j’ai eu le feu vert. L’université a signé une convention en août 2002 pour 27 mois.

Les réalisations dans le cadre de la Convention :

-Production et analyse des statistiques sexuées concernant les étudiant.e.s de Dauphine, le corps enseignant (et chercheur) et les instances de décision de l’université[2],

-Enquête sur l’insertion professionnelle comparée des diplômées et diplômés de l’Université Paris-Dauphine (quatre promotions dans toutes les filières à bac + 4). Il n’y avait pas d’Observatoire de la vie étudiante à Dauphine, il a fallu créer une structure l’OVEEC (Observatoire de la vie étudiante et de l’égalité des chances) : plus de 6.000 questionnaires ont été envoyés, 1249 réponses ont été analysées. Les directeurs d’UFR ont été associés à cet énorme travail. J’ai reçu une aide de la responsable administrative du CEVU, sans laquelle j’aurais été incapable de le mener à bien.

-Evolution de la « culture » de l’université pour lui faire intégrer la dimension du genre :

Après un séminaire autour de la notion de genre et de sa déclinaison dans les différentes disciplines présentes, j’ai pu organiser un colloque « Egalité hommes-femmes dans les organisations : les apports d’une rencontre pluridisciplinaire ». Celui-ci m’a permis d’introduire à Dauphine les travaux d’intervenantes connues et reconnues dans les études de genre[3], et d’obliger certaines personnalités dauphinoises (président, vice-présidents, directeurs d’école doctorale[4]) à les écouter en leur demandant d’être discutants dans les différentes tables rondes : « modèles économiques et mesure des inégalités », « les législations anti discriminatoires : outils pour construire l’égalité ? », « Pratiques organisationnelles et divisions sexuées ».

Le but était la mise en place de nouveaux enseignements, au moment où était en cours un renouvellement total des diplômes avec le passage au LMD. Vice-présidente, je fixais l’ordre du jour du conseil, présidais les séances en l’absence du président, et j’avais quelques alliés parmi les élus ; chargée de mission j’étais légitimée à proposer la prise en compte de la dimension du genre, même si des sourires narquois indiquaient le peu de considération.

L’action conjointe avec certains porteurs de projets a abouti, effectivement à la création de diplômes et filières nouvelles : une licence Sciences de la société (LISS), un Master de Développement durable, un Master de Sociologie- science politique. Ce sont des havres de pluridisciplinarité… et des grands succès ; un sérieux rééquilibrage de l’université. J’ai pu intégrer mes propres enseignements dans plusieurs de ces diplômes (Dans l’analyse de l’action sociale : le féminisme comme mouvement social, dans l’analyse de l’action publique : les politiques de l’égalité femmes/hommes, dans le développement durable : la question de l’égalité professionnelle) Après près de quarante ans à Dauphine ma vie d’enseignante, de chercheuse, de responsable se trouvait réconciliée.

 

C’est cette convergence du financement européen, de ma position d’expertise par rapport au ministère et au Service des droits des femmes, de mon engagement de longue durée dans le développement des études féministes qui a permis de faire entrer dans cette université une nouvelle culture.  Le ministère incitait les universités à inscrire la dimension « égalité des chances »  dans les objectifs de leurs contrats quadriennaux. J’ai pu y négocier la pérennisation de l’Observatoire  de la vie étudiante et de l’égalité des chances en lui donnant de nouveaux projets.

Cette situation favorable n’a pas duré. Les financements du FSE  étaient censés enclencher une dynamique qui devrait être poursuivie par les universités ; mais sans cet aiguillon je n’avais aucun poids pour promouvoir quoi que ce soit. Dès que j’ai quitté la vice-présidence les projets, bien que financés, ont été réduits. Lorsque j’ai pris ma retraite on a choisi un successeur bien éloigné de mes préoccupations.

J’ai eu cependant le plaisir, quelques années après de voir que des graines avaient germé, quand j’ai été invitée à intervenir en tant que « grand témoin» dans une journée d’étude du pôle Genre de mon laboratoire de recherche[5]. Plusieurs enseignements avaient été créés dans différentes disciplines, intégrant une approche « genre ».

 

De cette expérience, je tire la conclusion que pour faire avancer « la cause des femmes » à l’université, il est nécessaire de conjuguer l’action à la base d’universitaires engagées, et l’impulsion « top down » des directives ministérielles, aidée par un financement. L’Europe y joue un rôle considérable tant qu’elle promeut l’égalité entre les femmes et les hommes. L’impulsion d’une action collective est indispensable, aidée par une demande étudiante ; mais il faut aussi des relations d’échange et de confiance entre les responsables politiques et les  institutions en charge des droits des femmes, et les chercheuses-expertes sur le terrain. Une sorte de triangle de velours, où chacun des pôles, minoritaire dans son univers,  trouve un appui dans l’existence des autres.

 

BIBLIOGRAPHIE :

-AFFER Association femmes, féminisme et recherches, 1984, Actes du colloque national, Toulouse 1982.

-ANEF, 2003, « Premier recensement national des enseignements et des recherches sur le genre en France », Rapport aux ministères des Affaires sociales, du Travail et de la solidarité, ministère délégué à la Parité et à l’Egalité professionnelle, Service des droits des femmes et de l’égalité, Pais, (www.anef.org)

-BASCH, F.,  BRUIT, L.,  DENTAL, M., PICQ, F., SCHMITT PENTEL, P., ZAIDMAN, C. , 2001, Vingt-cinq ans d’études féministes, L’expérience JussieuCEDREF, Public. Paris 7.

-CNRS, 1989 ; 1990, Recherches sur les femmes et recherches féministes : présentation des travaux de l’action thématique programmée (ATP), Paris, Editions du CNRS, 2 vol.

-PICQ, F., 2001, « Du mouvement des femmes aux études féministes », in BASCH, F. et alii, op. cit.

-ROUCH H., 2001, « Recherches sur les femmes et recherches féministes : l’action thématique programmée du CNRS », in BASCH, F. et alii, op.cit. 

-WOODWARD, A., 2004, « Building Velvet Triangles: Gender and Informal Governance », in CHRISTIANSEN, T., PIATTONI, S., Informal Governance and the European Union, London, E.Elgar.

[1] En 1979, ma thèse de doctorat d’Etat en science politique  « Sur la théorie du droit maternel : discours anthropologiques et discours socialistes » était une des premières en France qui développe une problématique féministe ; on ne disait pas « genre » dans les années 1970.

[2] Je participais aussi au groupe, autour d’Armelle Lebras Chopart, qui élaborait celles-ci au niveau national.

 

[3] Dont les juristes Marie-Thérèse Lanquetin, Annie Junter, Tiennot Grumbach, les économistes Françoise Milewski, Rachel Silvéra, la sociologue des organisations Jacqueline Laufer.

[4] Le président, Bernard de Montmorillon, les professeur.e.s Norbert Alter, Bernard Colasse, Marie-Eve Joël.

 

[5]«  (Il)légitimité du genre dans l’enseignement supérieur»  Journée d’études du pôle Genre de l’IRISSO- UMR 7071, Université Paris-Dauphine, jeudi 13 juin 2013.